Film au cinéma

Quelqu'un y est allé récemment ?

Taken 2 pour moi ce week.
J'avais adoré le premier, le second est un peu gros parfois, la quête des "méchants" pas très logique, mais c'est forcément très prenant et Liam Neeson est assez bon je trouve.

LES SEIGNEURS ..(cause taken complet) navet bien cuisiné ...heureusement j avais des car en sac ..je me suis occupée a trier ,les verts , les bleus, les blancs... seul moment de sourire la lumière qui se rallume...pathètique...

SAVAGE de Oliver Stone ..... trés bon ....ça déménage bien...trés bien filmé .... des scènes un peu violentes ...pas d'économies sur les munitions ça tire à tout va ...

Un bon vieux film d'action de temps en temps ça fait du bien !!

Savages : Au top, ca peut faire penser à du Tarantino (les dialogues en moins). Mais de bonnes idées comme la voix off qui précise dés le début que ce n'est pas parcequ'elle raconte l'histoire qu'elle sera tjrs en vie à la fin, une surprise dans le final... Et Oliver Stone est dans un mode normal, pas parkisonien comme dans tueurs nés ou la fievre du dimanche ! Ca se rapproche plus de U turn, ouf !

Les seigneurs : rigolo par moment, mais sinon c'est pas terrible, et les scenes de foot sont super mal filmées.

Des hommes sans loi : genial, film sur la prohibition des plus classique, mais quand c'est bien fait que demander de plus !

Jason bourne the legacy : une daube infame ! A eviter !

Les saveurs du palais : trés plat, le sujet était attractif, mais rien de bien dedans à mon sens.

Sinon j'ai hate de voir looper, c'est le pitch le plus alléchant depuis bien longtemps !

Resident evil retribution : Si on peut saluer le fait qu'à chaque épisodes ils se creusent la tête pour trouver un sous titre peu commun (extinction, apocalypse, afterlife, retribution... au lieu du classique "le retour" par exemple), le film est une daube infame !

Taken 2 : Standard je dirais. C'est ce à quoi on s'attends, pas de coup d'eclats, dans la norme pour le genre.

Ted : Assez marrant. Des moments moins top, mais quelques pics super trash.

Dans le peu de temps que j'avais :

Ted *
Dans la maison *
Skyfall **

3 films corrects, un peu trop "démonstratifs" cela dit, d'où quelques lourdeurs, surtout dans le film d'Ozon.

Argo : Génial, je connaissais pas du tout cette affaire, le sujet est super intéressant. Et le final du film palpitant !

Nous York : Est-ce un film ? Il n'y a rien dedans. On dirait qu'ils se sont dit "bon notre permier film a marché, faisons en un deuxieme. On va aller tourner à NY. On a rien à raconter mais on verra bien".

Skyfall : Nullissime. Comme les deux précédents, ce n'est pas un james bond. Enfin ça passe encore. Mais le scenario est d'une platitude désertique, le final façon agence tout risque ridicule, les motivations du méchant petites et mesquine (rien à voir avec ceux qui voulaient détruire le monde ou avoir une base dans l'espace)...

Looper : Genial ! Le pitch de base était déja bien allechant, mais tout ce qui suit est tout aussi astucieux. Ca aurait facilement pu tourner en ronds, mais au final pas du tout, le scenar est vraiment excellent.

Amour : Joli film. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, pas larmoyant du tout.

Vus avec Stéphane le cinéphage :

(Toujours des notes sur /****)

Cogan * (belle galerie de personnages mafieux plein de nuances, en revanche le montage avec les scènes d'info télévisées sur le destin de l'Amérique est un peu lourd)

Populaire ** (bon film pastiche assez émouvant, proche de l'univers J. Demy et des comédies sophistiquées américaines des fifties)

Populaire : Comme Franck.

Cogan : J'ai hélas dormi presque tout le long, donc pas d'avis.

Comme des frères : C'est du et revu, c'est caricatural dans le genre et dans les personnages, ça essaye de faire pleurer de façon assez facile. Mais le film est quand même agréable à regarder.

Twilight 4-2 : Pas mal du tout ! Idem, la présentation de la galerie de nouveaux personnage est faite d'une façon vue mille fois, mais le film se laisse voir facilement. Le 2ème meilleur de la saga après le 1.

The impossible : Trés bon film, trés émouvant. La personne avec qui j'y étais a même versé une petite larme, mais je ne le citerais pas pour ne pas le discréditer dans le club...

Frankenweenie : Idem, encore un film qu'on a l'impression d'avoir déja vu 300 fois. Mais pour un film de tim burton c'est pas mal. Même si il ne se renouvelle pas trop, comme d'hab...

L'Odyssée de Pi **

Vu en 2D.
Un film à double lecture (comme on avait eu droit avec les excellents Shutter Island et Mulholland Drive par le passé) puisque -sans vous dévoiler l'intrigue- c'est la parole du narrateur et héros de l'histoire : Pi, qui conditionne la quasi intégralité du récit. De sorte que les visions poétisées et oniriques de la nature sont vues à travers sa focale.
On est là à la croisée des chemins entre la fable, le récit initiatique, le conte même, l'odyssée comme genre à part, le film d'aventure et le film psychanalytique (cette partie ne se révèle qu'à la fin de l'histoire).
Un film riche, même s'il n'est pas exempt de défauts :
- l'esthétique est discutable car des scènes semblent être faites uniquement pour la 3D et ne se lisent qu'à travers ce prisme.
- le discours théologique trop présent
- l'oscillation entre vouloir obtenir un film pour enfants et vouloir conserver un public adulte. D'où un enchevêtrement de questions un peu niaises et d'autres plus complexes, difficiles à traiter de la même façon.

Si j'en parle autant c'est bien parce que malgré ces petits défauts, ça reste un film idéal à voir en famille.
Après faut aimer voir les films un peu enfantins et se laisser porter par une mise en scène parfois un peu "too much" (mais cette mise en scène est quand même justifiée à la fin du film !)

Je rajoute :

Jack Reacher **
Vu avec Steph', on a bien aimé, ça part un peu mollement comme un film policier des plus classiques (c'est même assez violent) mais ça évolue en un film beaucoup plus léger par la suite. On se ficherait presque de savoir qui est méchant ou gentil (ça on le sait rapidement) puisque c'est l'humour qui l'emporte. C'est pas un grand film du tout mais c'est très divertissant.

L'odyssée de Pi : Ca commence comme slumdog millionaire, puis devient un titanic animalier, avec comme dirait Franck un final à la Shutter Island. Un trés bon film, avec à la fois beaucoup d'humour (surtout au début) et des moments d'émotions.
Pas d'accord pour le fait qu'il peut se voir en famille, il est annoncé pour plus de 10 ans, les scènes avec les animaux sur la barque peuvent choquer les plus jeunes.

Jack Reacher : Je ne trouve pas que ça commence mollement, on est direct dans le film, d'autant que la scène d'intro rappelle pas mal d'actualités récentes aux USA. Sinon oui beaucoup d'humour, et scénario trés bien ficelé. Bon y'a aussi pas mal de scenes à la gloire de Mr Cruise, mais ce role de gars super sur de lui, intelligent, fort en bagarre, qui gagne toujours, ça lui va assez bien (par contre qu'est ce qu'il est naze au volant dans le film !).
Dans une année d'une grande faiblesse cinématographique, je pense qu'il doit etre dans mon top ten.

Le hobbit : J'avais déja pas trop aimé les 3 volets du seigneurs des anneaux, ca reste dans la même veine. C'est super long et ennuyeux. La première partie du film est de plus trés puérile, un peu comme les présentations de héros des films de luc besson. J'arrete les frais, je n'irais pas voir les deux autres, 3 h à tourner et retourner sur son fauteuil de ciné c'est un enfer.

Populaire : j'y suis allé avec Carine et on a beaucoup aimé.
Pourtant c'était pas gagné, je pensais pas autant me prendre au jeu sur cette histoire de vitesse dactylographiée.
Mais c'est bien joué, et en plus j'aime bien cette période de l'après guerre.
A voir donc.

L'homme qui rit : Le début est assez alléchant, mais rapidement ça devient niais, caricatural, cucu... Avec un final des plus ridicules. Et aussi ennuyeux que le hobbit ! A éviter...
Je vous préserve tout de même le suspense de savoir si il est à moitié dans votre lit...

Maniac : On suit un serial killer interprété par Frodon le Hobbit en vue subjective. Contre toute attente il est des plus convaincants dans le role. Le film est flippant à souhait, voire gore par moment, et les bribes du passé de l'anti-héros que l'on voit régulièrement en flashback donnent une explication cohérente de son attitude de taré (ils se parle à lui-même, quand ce n'est pas aux mannequins de son atelier, les mêmes auxquels ils agrafent les scalp de ses victimes et pense ensuite qu'il s'agit d'elles...). Pas le film du siècle mais on passe un bon moment (enfin "bon" c'est pas le moment, mais ça se laisse bien voir !).

The Master : Une fois de plus avec un film de Paul Thomas Anderson, les critiques sont dithyrambiques, et au final le film est une sombre bra..tte intellectuelle où les plus intellectuo-pédant des cinéphiles vont voir un chef d'oeuvre, se sentant du coup faire partie d'une élite en étant les seuls à apprécier cet ennuyeux enchainement d'images.
Avec le système d'étoile de Franck, je lui met zéro étoile. C'est ennuyeux, parfois sans queue ni tête (la scène où il fonce tout droit en moto pour ensuite être seul dans un cinéma en train de regarder casper quand l'ouvreur lui emmène un téléphone au travers du quel le gourou sans vouloir dire comment il l'a retrouvé, lui dit qu'il est en angleterre - sans préciser d'adresse ni donner de numéro...), et finalement sans intérêt.

Je coupe l'herbe sous le pied de Stéphane !

Django Unchained **, une note un tantinet sévère mais ça contrebalancera avec les cris de groupie de Stéph. On va dire **(*) car c'est quand même largement supérieur à l'Odyssée de Pi et Jack Reacher par exemple. C'est un grand film mais pas exempt de défauts.

Le film est trop long. Quand je dis long ce n'est pas forcément la durée mais la façon qu'a toujours eu Tarantino d'étirer les scènes jusqu'à l'absurde. Parfois, on a l'impression que c'est la fierté d'avoir trouvé quelque chose qui fonctionne bien (ex: la scène des cagoules du "KKK"). Le gros truc, parce que je vais pas décrire tout le film non plus c'est qu'à partir d'un moment clé (la "fin" de l'entretien avec Di Caprio), le film s'essouffle et perd de sa truculence ! Car force est de constater que le film est souvent très subtil, très drôle, bien réalisé et toutes les pulsions du spectateur sont assouvies à l'écran à travers les images de sang, de haine... mais le fait de le rattacher au schéma du western classique lui fait perdre de sa saveur. Par exemple, la scène de vengeance finale est sans intérêt...


Je vous redonne (si besoin était) ma plus grande source webographique concernant le cinéma :
http://www.cineclubdecaen.com/
The Master et Django Unchained y sont notamment analysés.

Pas du tout. La scène qui suit celle avec Di Caprio, nous montre combien Django a évolué, de naif soumis qu'il était au début à futé manipulateur qu'il est dans celle-ci.
La vengeance finale n'était peut être pas obligatoire, mais déjà c'est un thème devenu obligatoire chez Tarantino, et puis surtout elle contient LA tyrade du film "j'ai compté 6 coups, j'ai compté 2 flingues".
La scène des cagoules n'a rien d'étiré ! Elle est assez courte même, et tout est bon dedans.

Je suis allé voir
Lincoln, je mettrais **

C'est un peu la figure rédemptrice de Django, le côté face (du côté pile, le ying du yang... enfin tout ce que vous vous voulez dans cette idée). C'est donc très intéressant de voir comment deux des plus populaires cinéastes américains (notez que je n'ai pas dit "meilleurs" cinéastes...) ont traité la chose à travers des enjeux qu'on pourrait croire opposés mais qui finalement se complètent assez bien pour traiter de la question de l'esclavage (comme Stéphane le supposait déjà lorsqu'il avait lu le résumé des deux films).

Django c'était la vision de l'esclavage du point de vue des Sudistes esclavagistes. Tarantino en a tiré un film jouissif, épique, héroïcomique... C'est un peu l'inverse pour Spielberg qui se place du côté des abolitionnistes du Nord. Lui en tire une vision très politicienne du conflit. Les quelques visions de la guerre sont plutôt des spectacles de débâcle, de mort. L'action n'est plus comme dans Django, le fruit d'un univers pulsionnel mais elle est contenue uniquement dans la parole, dans la stratégie déployée par les congressistes pour parvenir à leur fin (alors que dans Django, l'action allait de la parole au geste). Tout reste concentré sur des scènes de négociation, que ce soit dans l'intimité familiale ou dans les scènes de débat. Si le film paraît lisse, long et bavard, il utilise à bon escient l'histoire pour en faire un spectacle à part entière. Lincoln a quatre types d'opposition dans le film : les sudistes qu'on voit peu mais qui servent de toile de fond, les opposants démocrates, les insatisfaits de son parti républicain, et enfin, la cellule familiale, qui part un peu en ... C'est là où le film en fait un peu trop. Lincoln tel un demi-dieu arrive à gérer ces quatre oppositions et à en triompher, avant il est vrai de tirer sa révérence dans un assassinat que Spielberg a préféré retranscrire par la mise en abyme théâtral et le côté symbolique (sur le lit).

J'ai pas trop aimé Lincoln. Y'a quelques passages intéressants, mais beaucoup sont long et ennuyeux.
Et puis le film est distribué à l'international, mais des points ne sont pas expliqués aux non américains que nous sommes. Par exemple Linc' n'assiste pas au vote. On se doute que le président ne doit pas avoir le droit de le faire, mais ce n'est pas clairement expliqué aux néophytes.

Gambit * Petite comédie sans prétention qui parle d'art et de Monet (c'est pas tous les jours...). Colin Firth et Cameron Diaz sont franchement pas convaincants en revanche. C'est Intolérable cruauté en moins bien...

Happiness Therapy ** Je ne m'attendais pas à ça. Ca fait assez film d'auteur, avec une action très resserrée autour de la bipolarité du héros dans la banlieue de Philadelphie. Le film patauge un peu dans la comédie dramatique pendant les deux tiers du film mais la grande séquence de fin avec la scène du match, des engueulades, du double pari, de la danse et des retrouvailles est excellente. Et les deux acteurs sont très bons, surtout J. Lawrence à la fin.

Avec un peu de retard pour certains :

Django unchained : Encore une bombe de Tarantino, plus dans la veine historique de Inglorious Basterds que de ces précédents.

Zero Dark Thirty : Assez long, et finalement un peu ennuyeux.

Lincoln : Long et soporifique.

Happiness Therapy : Trés bonne comédie, et apparemment aux dire de beaucoup le sujet de la bipolarité est bien cerné.

Gangster squad : Le déroulé du film ressemble comme 2 gouttes d'eau à celui des incorruptibles. Certains scènes, je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas, sont réalisé d'une manière à la limite du ridicule. Mais le film se laisse agréablement regarder.

Hotel Transylvanie : Standard, pas de gros coup d'éclats.

Die Hard 5 : Un bon film d'action, mais qui reste bien en dessous de l'épisode précédent.

Vive la France : Excellente comédie même si le film reste dans les rails narratifs du genre.

Chimpanzés : Trés beau à voir et étonnant. D'une part pour le male dominant qui adopte un jeune singe, et d'autre part pour le fait que des animaux sauvages aient pu être filmés de si prés.

Sublimes créatures : D'un ennui mortel. Ce n'est donc pas lui le nouveau twilight ! Attendons donc les ames vagabondes et the mortal instruments...

Zaytoun : Les 2 premiers tiers, même si trés classique, sont plaisants à voir. Mais la dernière partie traine inutilement à mon gout.

Au bout du conte : Le tout se laisse voir fort agréablement, mais au final j'ai eu une impression de "oui et alors ?". C'est bien écrit, bien joué, mais sans intérêt (mais je le redis, on passe un bon moment).

Le monde fantastique d'Oz : Je m'attendais à quelque chose de plus prenant. Ca reste un film pas mauvais, mais pour du Sam Raimi c'est assez plat.

40 ans mode d'emploi : Il n'y a absolument rien dans ce film. Ca se veut une comédie mais il n'y a rien de marrant, les scènes s'enchainent sans trame, c'est complètement vide. Appatow a fait sa crise de la quarantaine et s'est dit "je vais en faire un film, et mettre dedans les protagonistes réelles, ma femme et mes deux filles", ok trés bien, mais on s'en fou nous ! Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'il soit considéré comme un king de la comédie US, tous ses films sont sans intéret et à part quelques gags par ci par là, rarement droles. Le pire film que j'ai vu depuis un bon moment.

Cloud Atlas : Je l'attendais depuis longtemps et en attendais beaucoup, le pitch était un des plus excitant depuis un bon moment. Finalement le film est bien, mais me donne une grosse impression d'inabouti. Avec une telle idée, il aurait suffit de creuser un poil plus et de mieux travailler le (les) scénario pour en faire une bombe. Assez déçu donc.

The place beyond the pines : Excellent film ! Sans rien en dévoiler, il se décompose en 3 chapitres. Les 2 premier sont fabuleux. Le 3ème est bien aussi, mais un poil en dessous, du coup en sortant de la salle j'étais un peu déçu, sur ma faim. En repensant au film ensuite, l'ensemble est trés cohérent.

Woaw ! Ca se voit quand Stéph est blessé, il dévore le grand écran au lieu des kilomètres !
Je rajoute : Flight (*) et A la merveille (**), spectaculaire dans des genres très différents, l'un dans le genre film catastrophe, l'autre, film poétique. Mais dans les deux cas, c'est assez bête et moralisateur...

Flight j'ai pas pu y aller et il n'est plus à l'affiche argh !
A la merveille non merci, je me suis fait avoir 2 fois par Malick (la ligne rouge et le nouveau monde), on m'y reprendra plus ! Idem avec Appatow.

Warm Bodies Renaissance : Film de zombie super original. Le narrateur en voix off est un zombie, il nous raconte sa vie et ses états d'ames. Hélas rapidement ça tourne à la comédie romantique avec ses passages obligés, et le final est moyennement palpitant. D'autant que l'ensemble du film est résumé dans la bande annonce. Dans le système de Franck je dirais **.

Hansel et Gretel : Standard et sans surprise, tout est prévisible. Mais c'est assez fun, avec quelque plan un poil gore !

Je vais p-ê aller voir The place beyond... c'est vrai qu'il a l'air bien.